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jérémie sonntaG

comédien / metteur en scène

ACTUSactuellement en tournée

FRANKENSTEIN - N'ai-je pas raison de me lamenter de ce que l'humanité a fait d'elle-même ?
F.GOETZ et J.SONNTAG | les arpenteurs de l'invisible
- 18 novembre 2023 | Théâtre de St Maur
- 25 novembre 2023 | Entre-Deux (Lésigny)
- 29 novembre 2023 | Théâtre des 2 Rives (Charenton)
- 6 et 7 janvier 2023 | Ferme de Bel Ébat (Guyancourt)
Rilke - Je n'ai pas de toit qui m'abrite, et il pleut dans mes yeux...
F.GOETZ et J.SONNTAG | les arpenteurs de l'invisible
- 10 mars 2023 | Ferme de Bel Ébat (Guyancourt)
- 17 au 25 mars 2023 | Théâtre Dunois (Paris)
- 29 mars 2023 | Théâtre des 2 Rives (Charenton)
ATomic alert
F.SONNTAG et T.Rathier | CIE ASANISIMASA
- 4 au 6 avril 2023 | Théâtre Nouvelle Génération - CDN Lyon

Jérémie Sonntag

comédien / metteur en scène

Comédien et metteur en scène formé à l’École Claude Mathieu, il commence avec la cie Air de Lune, dans Un violon sur le toit et dans Yerma de F. Garcia Lorca, sous la direction de Jean Bellorini puis dans L’Opérette de V. Novarina (Jean Bellorini et Marie Ballet) (Théâtre de la Cité Internationale, TNT, CDN Dijon-Bourgogne...).

Avec la cie AsaNisiMasa et Frédéric Sonntag, il travaille dans Toby ou le saut du chien (Mains d'oeuvres, Festival Impatiences / Théâtre de l’Odéon), Atomic Alert (La Ferme du Buisson, tournée CCAS...), Sous contrôle (Scène Nationale Alençon, Ferme du Buisson, CDN Dijon-Bourgogne, CND Nancy...), The Shaggs - Better than the Beatles (La Ferme du Buisson, Forum du Blanc-Mesnil), George Kaplan et Benjamin Walter (actuellement en tournée).

 

Également chanteur et musicien (piano, bandonéon, scie musicale), il participe à des spectacles musicaux (Adèle a ses raisons de J. Hadjaje), à un concert, Rester parmi les vivants (F. Sonntag) et à un opéra, Cyrano et Roxane (J-C Carrière / P.Jourdan / D.Freeman) à l’Opéra National d’Athènes.Il crée la bande son de plusieurs spectacles dont 39 de F.Goetz au Centre Dramatique de l’Océan Indien.

Il met en scène avec Florian Goetz L’Oiseau Bleu de M. Maeterlinck. Avec la compagnie "les arpenteurs de l'invisible", dont il est le co-directeur, il crée Rilke - Je n'ai pas de toit qui m'abrite, et il pleut dans mes yeux... en 2013, Jamais jamais ! en 2016, Fahrenheit 451 en 2019 et Frankenstein - N'ai-je pas raison de me lamenter de ce que l'humanité a fait d'elle-même ? en 2022.

http://lesarpenteursdelinvisible.com

revue de presse


Jérémie Sonntag, le comédien, se place à l'endroit juste, là où la création poétique semble s'élaborer et jaillir. Un magnifique solo !
Jérémie Sonntag enchaine les saynètes, les histoires, les confidences, les confessions sans se mettre en avant, avec la modestie qui sied à quelqu’un qui porte la parole du poète et veut lui donner l’éclat qu’elle mérite. Certains redoutent parfois la confrontation avec la poésie, de peur de se perdre en route, ou de ne pas suivre le propos. Avec Jérémie Sonntag, il n’y a aucun risque tant il a l’art de faire parler les situations, de les accoucher vocalement, si l’on ose dire.
A retenir, l'indéniable talent d'acteur de Jérémie Sonntag.
Jérémie Sonntag brille par l'intensité de sa prestation.
Jérémie Sonntag interprète avec beaucoup de sensibilité et de talent ce solo poétique.
Jérémie Sonntag, magnifique de justesse et de simplicité !
La voix de Jérémie Sonntag marche sur l’eau des poèmes de Rilke tel un arpenteur de rêves insoumis, qui reflètent la lueur du jour en pleine nuit. C’est aussi une expérience très étrange de baigner dans l’eau des mots d’un poète à la fois si réfléchi et si imaginatif mais guidés par Jérémie Sonntag, dans les profondeurs, nous atteignons la berge, ruisselants de mots, d’idées de pensées, et nous nous disons, nous voilà riches de poèmes qui sont dans l’air qui sillonnent le ciel et la terre et la boue, qui sont à notre portée parce qu’ils ont un esprit. Des poèmes nuages qui disparaissent puis se reforment, en continuelle transformation.
Jérémie Sonntag porte la parole incandescente du poète. Comédien aérien, il nous amène à flotter sur un tapis atmosphérique aux motifs finement entrelacés. De la pulsation pure.
Jérémie Sonntag dit Rilke, et il le dit très bien. Avec une présence qui, à elle seule, investit le plateau. Le spectateur-auditeur se sent transporté par la diction et la présence de Jérémie Sonntag, ébloui par la magie des mots et de leurs mariages heureux mais insolites, envoûté par leurs sonorités et le rythme d’un texte qui lui fait tourner la tête.
Jérémie Sonntag exprime remarquablement comment la banalité du réel s’enfle jusqu’à l’angoisse, dans un esprit tourmenté conscient de la souffrance que crée en lui le sentiment de son originalité essentielle.
Jérémie Sonntag délivre la prose et les vers de Rilke avec une évidence et une délicatesse exceptionnelles. Tout en douceur. Sincère et profond. Dès son entrée en scène, l’acteur se met à nu, offrant son regard (et son âme) à chacun des membres de l’assistance. A ses côtés, en confiance, portés par une troublante complicité, nous partons loin, très loin, dans les méandres de cette quête.
Jérémie Sonntag, courageux jeune homme aux longs bras qui enlacent le vide, la diction claire, le coeur lourd, la bouche qui voudrait sourire, le souvenir carnassier, entre, avec conviction, dans la gangue du poète, presque tremblant mais défiant les forces mauvaises qui traversent son crâne, son cerveau, chez elles, chauve-souris idées, ricanantes, effroyables. Jérémie Sonntag ressent, fait ressentir, il est juste et c’est assez et c’est remarquable.
Rien n’est plus difficile que de dire de la poésie. Jérémie Sonntag a pourtant fait le pari de dire des textes du grand poète allemand, Rainer Maria Rilke. Par son interprétation confinant à l’exploit, il transcende la langue magnifique du grand poète allemand porteuse d’une sensibilité et d’une modernité qui ne manquent jamais d’étonner. Devant autant de présence, de force et d’intensité, le public, conquis dès les premiers mots, reste sous le charme, comme hypnotisé. Un jeune comédien d’exception.
Jérémie Sonntag dit ces poèmes. Il ne les déclame pas, il s’attache à la musicalité des vers et sa sobriété permet au spectateur de se laisser emporter par l’inquiétude et la mélancolie qui imprègnent ces poèmes. Et quand le dernier vers arrive, on se retrouve ému et conquis.

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